Nous avons eu l’occasion, il y a quelques jours, d’animer un séminaire d’intelligence collective d’une cinquantaine de managers sur un sujet complexe en utilisant une plateforme de co-construction et des tablettes pour collecter les contributions. Cela nous a donné l’occasion de partager notre perception de la valeur ajoutée de ces approches et ce, indépendamment du sujet traité.

Les bénéfices de l’intelligence collective

  • 100% des participants se sont exprimés sur l’ensemble des questions permettant ainsi de briser le jeu d’acteur naturel qui veut qu’une minorité s’exprime et qu’une majorité acquiesce (ou pas),
  • + de 400 propositions/idées ont été recueillies soit une moyenne de 8 par participant. Ce volume est le gage d’une certaine robustesse des conclusions/concepts qui seront finalement retenus et dénote d’un certain engagement individuel dans les travaux,
  • Une moyenne de 10 propositions consolidées a été générée sur chaque question traitée avec des contenus parfois inattendus permettant ainsi de dépasser le seuil des 5 ou 6 réponses évidentes (et déjà connues) et d’enrichir le projet, ouvrir de nouvelles perspectives
  • Sur chaque thème, 3 à 4 leviers prioritaires ont pu être facilement et collectivement identifiés par des systèmes de vote et de priorisation, ce qui permet un gain de temps et d’énergie significatif sur les prises de décision ultérieures par les instances « classiques »,
  • Enfin, tous les participants ont appris de cette journée et en retirent une expérience de coopération et de performance collective tout aussi importante que le fond du sujet traité. Ils sont d’autant mieux armés pour aborder la mise en oeuvre de leurs travaux, notamment quand le projet parle de changer et d’agir ensemble !

Optimiser le travail collectif lors d’une une journée de séminaire

Sur cet exemple simple et forcément imparfait, le cadrage et les outils mis en œuvre ont permis de maximiser les bénéfices d’une journée de travail. Pour les managers/organisateurs de séminaires qui souhaitent s’engager dans cette voie nous vous encourageons à préciser les indicateurs pris en compte pour évaluer la qualité de vos travaux collectifs. Cela nécessite de faire abstraction de ce que l’on considère spontanément comme un « bon » ou un « mauvais » séminaire et qui est souvent le reflet de nos propres croyances sur le sujet traité ! Et si nous nous faisions (vraiment) confiance ?

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