Depuis 2009, (Projet Terre d’Avenir) l’Etat contraint les Chambres d’Agriculture à se restructurer (Loi d’Avenir en 2014 ; Décret imposant la mutualisation des fonctions supports en 2016 ; Loi Essoc en 2018…). La réforme territoriale de 2015 (loi NOTRe) complexifie le défi.
Sur un territoire fait de réalités agricoles et culturelles très diverses, la fusion des chambres d’agriculture n’apparaît pas pertinente. Les 9 établissements départementaux et la Chambre Régionale doivent alors démontrer leur efficacité et améliorer leurs équilibres financiers.Comment ? en coopérant.
Mais, les conséquences politiques et organisationnelles d’une telle solution inquiètent, et les divergences de vue sur la profondeur et la forme de cette collaboration nécessaire altèrent la cohésion. Le risque est grand de ne rien changer.
Dans une situation où se croisent les enjeux politiques, économiques, sociaux et techniques, et implique 850 collaborateurs et des centaines d’élus, coopérer ne va pas de soi. Cette alternative bouleverse les processus, les rôles et les postures de chacun. Neoz choisit d’écouter toutes les parties prenantes avant de partager un diagnostic initial. Dans un second temps, via une méthodologie robuste qui associe redéfinition collective de la mission, prospective et expérimentation organisationnelle, Neoz rythme la co-construction et ouvre ainsi progressivement le champ des possibles.
Cette approche reconnait le contexte en perpétuel mutation du secteur. Elle réassure les acteurs, les accompagnant dans les profonds changements culturels qu’ils ont à opérer, et leurs redonne les clés de leur avenir.
Aujourd’hui, toutes les strates de l’organisation régionale progressent en agilité, en compétences en impact et bientôt en performance.